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MessageSujet: L'univers corallien   L'univers corallien Icon_minitime1Mar 10 Nov 2009, 21:11

Nature et organisation des coraux

Les coraux : des plantes ? des animaux ? ou des roches ?

Au début du XVIII e siècle, les naturalistes étaient partagés à leur sujet : certains pensaient qu'il s'agissait de plantes dont les polypes étaient les fleurs, d'autres de concrétions minérales...

Très diversifiés, ils peuvent être :
• durs à squelette calcaire (Scléractiniaires : Acropora, Porites, Hydrozoaires : Millepora)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Acropora
Porites
Millepora

• souples, à squelette corné (Gorgones, Antipathaires)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Gorgone
Cirripathes
• mous sans squelette (Alcyonaires, Anémones)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Alcyonaire : Dendronehthya sp.
Anémone adhésive (Cryptodendron aedhesivum)
Quels sont leurs points communs ?

Place des coraux dans le monde vivant

Les coraux sont des animaux (Eumétazoaires) à symétrie radiaire qui appartiennent à l'Embranchement des Cnidaires : Leur corps est formé d'un sac à paroi double muni d'un seul orifice entouré d'une couronne de tentacules.

Connus depuis le Primaire (-600 millions d'années), ces animaux,
solitaires ou coloniaux, entretiennent des relations étroites avec le monde minéral et le monde végétal.
Les cellules s'organisent en deux feuillets ou tissus (document ci-contre).
L'un des feuillets, externe, est appelé ectoderme , l'autre interne est appelé endoderme .
Ils sont séparés par une gelée, ou mésoglée , qui contient des
éléments cellulaires tels les cellules nerveuses.

Leur organisation simple en deux feuillets les font qualifier de diploblastiques tout comme les Spongiaires et les Cténaires.
Pendant longtemps, Cnidaires et Cténaires ont été regroupés sous le terme de Coelentérés.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Document : une organisation en deux feuillets

Les Cnidaires sont caractérisés par la présence de cellules urticantes ("Cnidos" vient du grec qui veut dire urticant). En effet, l'ectoderme contient des cellules particulières appelées cnidocystes.

Les coraux à squelette calcaire construisent, avec les algues calcaires, les récifs coralliens. Les scléractiniaires (autrefois appelés madréporaires), sont connus depuis
200 millions d'années (fin du Trias). Avec plus de 2000 espèces répertériorées, ils sont de loin les plus importants.

• A quoi ressemblent ces animaux?

Au sommet des tours, de petites amphores
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La plupart des scléractiniaires sont coloniaux. L'unité de base est le polype, partie molle, qui repose dans une loge calcaire, partie dure.

Document 1 : schéma en coupe d'une colonie corallienne



• Le polype :
Le polype est une petite amphore dont la taille varie d'1 mm à quelques cm comme dans le cas de Goniopora
(document 2 . Autour d'un orifice unique, s'étale une couronne de tentacules (1) dont le
nombre peut être de 6, 12, 24, 6n. Ce sont des hexacoralliaires.
Le ventre de l'amphore correspond à la
cavité gastrique (4) qui donne naissance à des replis internes verticaux, les mésentéries (3).
Le bord libre des mésentéries se dirige sans l'atteindre vers le centre de la cavité (document 3 ) .
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Document 2 :
polypes de Goniopora
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


  1. tentacule
  2. bouche
  3. mésentérie
  4. cavité gastrique
  5. septe
  6. columelle
  7. plancher
  8. calice (loge calcaire)
  9. polype-fille
  10. partie molle

Document 3 : Coupe longitudinale schématique représentant la structure des polypes de scléractiniaires (d'après H. SCHUHMACHER, 1977)

• Une loge calcaire ou calice

Les polypes, en véritables architectes, construisent une loge calcaire telle une petite tour.
Sa formation est due à l'activité de cellules
particulières, les calicoblastes de l'ectoderme inférieur (document 5 ) .

Elles sont responsables de la précipitation de cristaux de carbonate de calcium (aragonite) sur une trame protéique.

Au cours du temps, les murailles de la tour s'élèvent et étirent les parties molles du polype.

Ce dernier se rétracte vers le haut et met
alors en place un nouveau plancher.

Ce squelette est un véritable immeuble dont seul le dernier étage est occupé (document 3).

La muraille de chacune de ces tours est renforcéeà l'intérieur par des lames verticales ou septes dont le nombre est un multiple de 6 chez les hexacoralliaires.

Les septes peuvent se prolonger vers l'extérieur de la muraille par des côtes (document 6).

Au centre, la columelle est une petite colonne
calcaire (document 3).

L'ornementation, la forme et la disposition des calices les uns par rapport aux autres sont des des caractères utilisés pour déterminer les différentes espèces de coraux. (voir site dédié aux coraux des
Mascareignes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

document 6

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document 7

• Une vie coloniale

Les polypes sont reliés les uns aux autres par un tissu, le coenosarque (document 1), qui met en continuité leur cavité gastrovasculaire par l'intermédiaire du coelentéron (document 4).
Ce dernier assure la circulation de particules organiques et donne ainsi corps à la colonie. Le coenosarque élabore le squelette calcaire
autour des calices (extracalicinal) ou coenostéum (document 7 ).

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Document 4 : coupe dans les tissus reliant deux polypes



Où vivent les coraux?

Lorque
l'on examine la carte de la Réunion, on s'aperçoit que les coraux n'ont
édifié de barrière que sur la côte ouest de l'île.

Les récifs coralliens à la Réunion ne représente qu'une surface de 13km2 soit un
linéaire côtier de 25 km pour un périmètre total de lîle de 210 km.

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MessageSujet: Re: L'univers corallien   L'univers corallien Icon_minitime1Mar 10 Nov 2009, 21:16

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Répartition des coraux constructeurs de récifs


Quels sont les facteurs permettant d'expliquer cette inégale répartition des coraux le long des côtes réunionnaises?

La plupart des espèces se rencontrent dans les eaux chaudes (document 4), c'est à dire pour des températures supérieures à 20°C.

L'optimum se situe entre 25 et 27°C, si bien qu'ils ne prospèrent qu'entre 30° de latitude nord et 30° de latitude sud.

Cette température est nécessaire à l'élaboration de leur squelette calcaire, la solubilité du CaCO3 diminuant avec la chaleur, cette dernière favorise alors sa précipitation

A La Réunion , les eaux marines superficielles restent à une température supérieure à 22°C sur tout le périmètre côtier et en deçà de 60m à 70m environ.

La température n'est donc pas un facteur limitant à l'échelle de La Réunion.

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Document 4




Cependant les eaux chaudes superficielles sont pauvres
en éléments minéraux et par conséquent les producteurs primaires,
premiers maillons des chaînes alimentaires ont une faible densité. Dans
les océans, les producteurs primaires ou végétaux chlorophylliens sont
représentés par les algues mais surtout par le phytoplancton.
Dans
ces zones, la productivité primaire qui mesure la quantité de matière
organique produite par les organismes chlorophylliens (document 5) est voisine de celle des déserts terrestres
(50 à 100g de C / m2 / an) alors que les récifs ont une productivité qui peut atteindre
1 000g de C / m2 /an.

Ainsi, les récifs coralliens, au milieu des déserts des
mers chaudes, sont-ils de véritables oasis de vie offrant abri et nourriture à de nombreuses autres
espèces vivantes.

D'où vient une telle richesse? Quelles sont les ressources énergétiques utilisées par les coraux?
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MessageSujet: Re: L'univers corallien   L'univers corallien Icon_minitime1Mar 10 Nov 2009, 21:22

Mode de nutririon de coraux

Quel est le secret d'une telle réussite ?

On peut faire l'hypothèse que les coraux ont développé une stratégie almentaire originale...

Une technique de chasse élaborée
Les polypes, zoophages, se nourrissent de petits animaux, le zooplancton (photo ci-contre), qu'ils chassent
la nuit, grâce à des cellules spécialisées; les cnidocytes ou
nématocytes (document 6). Chez de nombreuses espèces les tentacules ne se déploient que la nuit lors de la remontée du plancton.
Les cnidocytes sont abondants dans l'ectoderme des tentacules. Une
cellule interstitielle de l'ectoderme se différencie en cnidoblaste :
chaque cnidoblaste différencie une capsule à double enveloppe ou
cnidocyste (nématocyste) contenant un liquide urticant. La paroi
interne s'invagine en un long filament ouvert à l'extrémité. La couche
externe est interrompue au niveau de la zone d'invagination du
filament. Ce pore est fermé par un opercule. Les cnidocytes sont
connectés par leur base aux éléments nerveux de la mésoglée.
Quand un organisme planctonique effleure le cnidocil (4), l'opercule (5) s'ouvre et le filament
(1) est expulsé en se déroulant.
En
effet, sous la pression du liquide interne venimeux (11), le filament
urticant se dévagine comme un doigt de gant retourné. Les épines (2)
déchirent alors les tissus de la victime. Le filament s'enfonce dans
son corps et se comporte comme une aiguille inoculant le venin. Cette
séquence dure quelques millièmes de secondes.
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  1. Filament urticant
  2. Tube
  3. Epines
  4. Cnidocil
  5. Opercule
  6. Cnidocyste
  7. Noyau cellulaire
  8. Cellule ectodermique ou cnidoblaste (futur cnidocyte)
  9. Ramification nerveuse
  10. Cavité du cnidocyste ou ampoule à venin
  11. Poison sous pression
  12. Cnidocyte
La microphotographie ci-dessous montre des cnidocystes

dévaginés
(Photo Nicole Gravier-Bonnet). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Document 6 : Schéma d'un
cnidocyste (D'après Les coraux de B. Robin, C. Petron et C. Rives)

D'autres
cnidocystes sont recrutés grâce à une liaison par des éléments nerveux
mais également par des composés chimiques contenus dans l'animal
capturé. Ensuite, les tentacules amènent la proie vers la bouche.
Enrobée de mucus, elle est aspirée puis digérée dans la cavité
gastrique par des sucs digestifs (sécrétés par certaines cellules de
l'endoderme).

Les cnidocystes ne servent qu'une fois. Un nouveau cnidocyte sera différencié à partir de cellules interstitielles

Remarque sur les différents termes
: Le terme cnidoblaste fait référence à une cellule urticante immature
(en cours de formation à partir d'une cellule interstitielle
indifférenciée de l'ectoderme). Une cellule fonctionnelle est appelée
cnido cyte (ou nématocyte), et elle renferme une capsule appelée cnidocyste ou nématocyste.
Référence:Watson
G.M. and R.L. Wood, 1988. Colloquium on terminology. in Hessinger and
Lenhoff edits., The Biology of Nematocysts, Academic Press, Inc. ,
p.21-23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les cnidocystes sont de taille et de formes différentes
selon leur fonction (défensive ou alimentaire) et selon les espèces.

Les petits granules jaunes que l'on peut distinguer sue les tentacules
correspondent aux cellules urticantes de ce Tubastrea.


La nutrition est aussi assurée par le mucus qui piège la matière organique; cette matière organique sert de support nutritf à un film bactérien qui est consommé par le zooplancton: les particules alimentaires sont amenées jusqu'à la bouche par des mouvements ciliaires.

Mais du fait de la pauvreté des mers tropicales,le zooplancton et les bactéries qui se développent sur le mucus (telle une véritable culture entretenue par le
corail) ne couvrent que 10 à 20% des besoins énergétiques du polype.

Quelle est la source majeure d'apports énergétiques pour le polype? Où trouve t- il la plus grande partie de sa nourriture?

La comparaison des documents 7 et 8 permet de montrer une évolution parallèle du taux de
recouvrement et de l'éclairement en fonction de la profondeur. Ce parallélisme conduit à penser que les coraux auraient besoin de lumière pour se développer.
Or, en règle général, ce sont les végétaux qui ont besoin de lumière pour assurer
leur approvisionnement en énergie et ainsi élaborer leur matière organique à partir
d'éléments minéraux.






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Document 7
Document 8

L'observation attentive des polypes nous montre que ce sont des animaux colorés en jaune-brun pour la plupart.

Cette coloration est due à la présence, dans les cellules endodermiques du polype, de petites algues unicellulaires, les zooxanthelles.

Signalons que les teintes bleu ou rose que peuvent prendre certaines espèces coralliennes ont pour origine des pigments synthètisés par le
polype en réaction à la présence de ces très nombreuses colocataires.

Ces chromoprtéines sont responsables de la fluorescence des coraux et protègeraient les polypes et les zooxanthelles contre les effets des
UV.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Corallimorphaire : Actinodiscus
Scléractiniaire : Acropora
Actiniaire : Anémone

Une association efficace avec des algues

Une coupe dans les tissus du polype (microphotograhie ci-contre) montre la
présence d'unicellulaires chlorophylliens : les zooxanthelles qui sont des Dinoflagellés phtosynthètiques.

Elles apartiennent à l'espèce Symbiodinium microadriaticum.

Leur diamètre est d'environ 10 µm et sont de couleur brune, jaune ou
verte. Elles sont regroupées par ou 3 dans des vésicules à l'intérieur
des cellules de l'endoderme de l'épithélium supérieur. Elles ont une
couleur jaunâtre due à la présence de pigments photosyntètiques
(chlorophylle a etc, xanthophylles et caroténoïdes). ce sont elles qui
ont besoin de lumière...
On rencontre également des zooxanthelles du genre Symbiodinium chez de nombreux autres organismes marins (foraminifères, radiolaires, planaires, spongiaires et mollusques).
Déja présentes dans l'oeuf pour certaines espèces, elles se multiplient activement dans les tissus de leur hôte :
leur population peut doubler en 10 jours. Elles constituent une biomasse végétale stockée par les
polypes qui peut atteindre 45 à 60% de la biomasse en protéines du corail chez Pocillopora
damicornis. Ainsi, certains auteurs avancent le chiffre de 30 000 algues/mm3 en moyenne.
Quand elles sont en
surnombre dans les tissus de son hôte, elles sont expulsées et servent alors de nourriture avec le mucus aux
bactéries et autres animaux qui à leur tour nourriront le corail.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zooxanthelles - Microphotographie X 1000
(cliché : N. Gravier-Bonnet)




Les zooxanthelles trouvent là un milieu stable, à l'abri des variations
des conditions du milieu, de la sédimentation et des prédateurs.

Elles utilisent les déchets azotés et phosphatés du polype comme source
d'éléments minéraux qui sont localement plus concentrés que dans le
milieu extérieur.
La source de C proviendrait à la fois du CO2 émis au cours de la
respiration du polype et des hydrogénocarbonates dissous dans l'eau de
mer.

Grâce à ces éléments minéraux et à la lumière, elles élaborent de la matière organique essentiellement glucidique.
Une partie de cette matière produite est utilisée comme source de nourriture
par le polype.

La photosynthèse produit un dégagement de dioxygène (O2). La concentration en O2 des eaux
chaudes est peu élevée du fait de sa faible solubilité qui, de plus, diminue avec la température.
L'approvisionnement en O2, nécessaire à la respiration du polype est alors facilité.
Ce sont les zooxanthelles qui sont les principaux producteurs primaires
des écosystèmes coralliens. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
• Le polype bénéficie des produits organiques élaborés par les zooxanthelles dont il stimule la photosynthèse et l'exportation de sa production.

Par ailleurs, la prédation fournit au polype, les protides et les lipides.
Il réunit ainsi tous les éléments nécessaires (glucides, lipides et protides) à sa croissance et à son entretien.

L'activité (métabolique) du polype se traduit par les échanges gazeux de la respiration, absorption d'O2
et d'un rejet de CO2 . Ce même CO2 qui serait utilisé pour la photosynthèse par les zooxanthelles.
• Le prélèvement du CO2 par les zooxanthelles favorise la précipitation du carbonate de
calcium, c'est à dire du calcaire, et donc l'élaboration du squelette du polype. L'équilibre chimique
du CO2 dissous dans l'eau et des carbonates, est déplacé dans le sens de la précipitation du carbonate
de calcium (CaCO3 ) lors du prélèvement du CO2 par les zooxanthelles :
Ca 2+ + 2HCO 3 - < ============= > CaCO 3 + H 2 O + CO 2
L'augmentation
du CO2 dissous dans les eaux marines liées à l'augmentation des
émissions de ce gaz pourrait entraîner une diminution de la
calcification des récifs coralliens voire à faciliter leur dissolution.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zooxanthelles et
scléractiniaires constituent une association à bénéfices réciproques : c'est une symbiose.

Ainsi, la symbiose permet un recyclage local et rapide de la matière . Elle est à l'origine de la réussite des coraux dans les milieux pauvres en éléments nutritifs (oligotrophes).

C'est grâce à cette symbiose que les scléractiniaires sont les bâtisseurs de
récif, ils sont qualifiés de "hermatypiques ".

Ainsi,les coraux constructeurs de récifs sont des animaux (consommateurs, zoophages) qui hébergent des cellules chlorophylliennes, des zooxanthelles (Producteurs primaires) permettant ainsi l'édification d'un squelette minéral (calcaire).
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MessageSujet: Re: L'univers corallien   L'univers corallien Icon_minitime1Mar 10 Nov 2009, 22:16

Facteurs écologiques : un développement sous conditions.

La lumière est indispensable à la photosynthèse des zooxanthelles, par conséquent les coraux seront présents majoritairement dans les eaux peu profondes (l'éclairement diminue avec la profondeur) et transparentes (diminution de la luminosité avec la charge de particules en suspension). De plus la sédimentation des éléments en suspension étouffe les polypes.

La température est optimale entre 25 et 30 °C;

Si la température s'élève ou si l'intensité lumineuse est trop intense
pendant une période trop longue, les coraux blanchissent.

Le blanchissement des coraux est dû soit à une diminution de la teneur en pigments photosynthétiques des zooxanthelles soit à l'expulsion de ces dernières par leur hôte.

Les coraux durs ne sont pas
les seuls à blanchir, de nombreux autres organismes tels que les anémones, les coraux mous ou alcyonaires peuvent perdre leurs symbiotes.

La sensibilité est différente selon les espèces : les Acropora apparaissent souvent comme les plus sensibles.

Des chercheurs ont montré que l'augmentation de l'intensité lumineuse entraîne la production de radicaux oxygénés toxiques qui seraient à l'origine de l'expulsion et de la mort des zooxanthelles.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Colonie d'Acropora sp. blanchie
(Lagon de St Leu, Mars 2004)

Si le retour des conditions normales intervient dans un délai suffisamment court, les polypes peuvent récupérer des algues dans le milieu ou permettre à nouveau leur multiplication dans leurs tissus.

Ainsi, les coraux se rétablissent et reprennent leur couleur.

Si ce retour est trop tardif, les coraux meurent.

Des travaux récents suggèrent que les zooxanthelles qui recolonisent les polypes pourraient être plus résistantes aux conditions du milieu et permettre ainsi une adaptation des coraux aux changements climatiques…

Les phénomènes de blanchissement s'ils étaient connus depuis longtemps, ont été particulièrement marqués lors des épisodes El Niño de 1982-83 et surtout en 1998 (cf. ARVAM et le réseau CORDIO d'évaluation des conséquences économiques du blanchissement de 1998).

Chaque été, des épisodes de blanchissement plus ou moins important peuvent être observés dans les lagons de La Réunion et à moindre échelle sur la pente externe.

L'augmentation de la température joue certainement un rôle déterminant ; selon C. Conand, la température de l'eau de surface
a augmenté de 0,8°C dans les lagons en 10 ans.

Cependant, il ne faudrait pas oublier les autres stress qui, sans impact direct apparent, concourent eux aussi à affaiblir les colonies coralliennes, à hypothéquer leur développement et à les rendre plus vulnérables au phénomène de réchauffement.
L'analyse de la carte ci-contre (document 9) permet de montrer l'interruption de la barrière récifale au niveau des passes.


Elles correspondent aux débouchés des ravines (Saline, Hermitage, Trois
bassins, Saint Gilles) qui véhiculent périodiquement des eaux non
seulement turbides mais aussi douces.

En effet les coraux ne supportent que très mal les écarts à la salinité de l'eau de mer (35 à 40 pour mille ), d'où leur absence en eau dessalée.





Document 9 : carte de la région de st-Gilles
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le mode ou hydrodynamisme (vents, houles, marées, courants) est un facteur dont peut dépendre l'absence ou la présence de certains coraux et la morphologie du récif.

Une agitation correcte permet une bonne oxygénation, le renouvellement du plancton et évite un excès de sédimentation.

Ainsi, la répartition des colonies coralliennes en fonction de leur forme (document 10, ci-contre), (branchues, massives ou encroûtantes), le long du profil récifal (document 11 et 12, ci-dessous) est à relier avec l'hydrodynamisme.













Document 10 : Quelques formes de Scléractiniaires [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Forme massive
Forme encroûtante
Forme foliacée
Forme branchue
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Document 11
Document 12
CE : Chenal d'embarcation (correspond à la zone de baignade à fond sableux);

PC: platier compact formé par la coalescence des colonies coralliennes;

PAT : platier à alignements transversaux = ensemble épirécifal

ZD: Zone à déferlement;




• Les formes branchues représentent 77% du recouvrement au niveau du platier compact (PC)
puis ce pourcentage décroît rapidement quand on s'éloigne vers le large pour n'atteindre que 4% à 30 m
de profondeur. Ces formes semblent mal adaptées aux faibles valeurs d'éclairement et aux fortes conditions
hydrodynamiques comme le montre le faible taux de recouvrement dans la zone de déferlement (ZD).

• Les formes massives montrent peu de variations dans leur taux de recouvrement. Elles sont
adaptée au mode battu car particulièrement présentes dans la zone de déferlement.


• Les formes encroûtantes atteignent, contrairement au formes branchues, un taux maximum
de recouvrement à 25m de profondeur. Elles semblent bien adaptées aux faibles
valeurs d'éclairement
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• Un dernier facteur peut être envisagé, celui de la qualité du substrat qui conditionne l'implantation des coraux et la colonisation de nouveaux milieux.
Les zones sableuses ou les cordons littoraux à galets ne constituent pas des supports suffisamment stables pour permettre l'implantation des colonies coralliennes.
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MessageSujet: Re: L'univers corallien   L'univers corallien Icon_minitime1Mar 10 Nov 2009, 22:43

Reproduction : Conquête et colonisation d'un nouveau milieu

Le cycle de vie d'un polype corallien (document 13):

La plupart des coraux sont hermaphrodites . Les cellules sexuelles se différencient à partir de cellules de l'endoderme qui migrent dans les cloisons de la cavité gastrovasculaire.

La fécondation (fusion d'un spermatozoïde et d'un ovule pour donner une
cellule oeuf) peut être interne : les spermatozoïdes sont émis dans le
milieu et migrent vers la cavité gastrovasculaire d'un autre polype,
attirés par des phéromones.
Après fécondation, l'œuf se développe et forme un larve ciliée, la planula, qui acquiert des zooxanthelles avant d'être libérée dans le milieu (Ex : Les Pocilloporidés).

La fécondation peut être externe : les spermatozoïdes et des ovules sont libérés dans le milieu.

Ainsi les Acropora libèrent des agrégats d'ovules enfermant une petite quantité de sperme.

Les Favites , émettent, quant à eux, successivement des jets d'ovules puis de sperme.

Chez les Fungidés, les sexes sont séparés. Ils font partie de la catégorie plus exceptionnelle des scléractiniaires dioïques.

Les larves ciliées assurent la dissémination de l'espèce et la conquête de
nouveaux milieux.

Elles voyagent dans le plancton pendant quelques jours avant de tomber sur le fond pour se fixer en s'étalant sur un substrat dur.

Mais dans cette quête de nouveaux espaces, bien peu de larves réussiront.

Elles se métamorphosent pour donner un polype qui élabore tout d'abord un plancher calcifié puis la muraille de sa première loge.

C'est ensuite la reproduction asexuée qui va assurer l'extension de la colonie.
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Ponte du 20 octobre 2005 (L'Hermitage, cliché Florence Trentin)
• L'observation de la ponte des coraux : un évènement récent

Ce n'est qu'en 1981 que fut observée la ponte des coraux dans leur milieu pour la première fois.

Et pour cause ! La majorité des espèces de coraux se reproduisent uniquement pendant un temps très court, quelques jours par an seulement.

La brièveté de cette ponte et son caractère nocturne sont certainement les raisons de cette longue ignorance.

La ponte des coraux à La Réunion


A la Réunion , c'est en 1991 que le ponte des coraux a été observée pour la première fois…

II y a plusieurs épisodes, plus ou moins massifs, de ponte par an pouvant donner lieu à un véritable envahissement du milieu par des milliers de petits oeufs rosés..

Les scientifiques en sont encore au stade des hypothèses pour tenter d'évaluer l'influence des facteurs du milieu sur la synchronisation de ce phénomène : température de l'eau, coefficient de la marée, phase de la lune.

A la Réunion, certaines espèces libérent leurs oeufs 2 à 5 jours après la pleine lune de printemps, c'est à dire au mois d'octobe-novembre, entre 22 et 24 qu'à lieu la ponte des coraux.

Néanmoins, ces phénomènes ont pu ête observés au cours d'autres mois (voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).

Les facteurs trophiques contrôlent également la reproduction.

Les épisodes de blanchissement et le stress des colonies, par le détournement énergétique qu'elles occasionneraient, seraient responsables d'une diminution de la capacité reproductive des coraux.
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Les oeufs donnent rapidement naissance, en quelques heures, à de petites larves appelées planula.

Attirées par la lumière, ces larves vont monter à la surface
et se joindre au plancton.

Cette étape de vie libre, au cours de la reproduction sexuée
va permettre aux coraux habituellement fixés, de conquérir, au gré des mouvements marins, de nouveaux milieux.

Mais dans cette quête, de nombreuses planulas périront.

Après quelques jours de vie planctonique, les larves survivantes vont se laisser couler.

Elle recherche alors un support solide, indispensable facteur, nécessaire à leur fixation (base rocheuse ou substrat de coraux morts compactés par des algues calcaires ou encore épaves voire béton).

Une fois fixée, la larve va subir des métamorphoses qui vont la transformer en polype solitaire, petite amphore à tentacules.
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Le cycle de vie d'un polype corallien (Document 13)

Bien fragile, sans protection, le polype va alors édifier son squelette calcaire.

A sa base il va construire un disque qui va le fixer définitivement à son support solide (plancher).

Au pourtour de cette zone il va ensuite fabriquer une muraille délimitant à son sommet le calice (l'ensemble devient une sorte de petit donjon).

La croissance continue de cet ensemble aboutit à une taille de la tour qui est incompatible avec les possibilités d'étirement des parties molles.

Le polype va alors construire un, puis plusieurs étages dont il occupera toujours la dernière loge.

La plupart des scléractiniaires, à ce stade vont par bourgeonnement successifs (reproduction asexuée) édifier peu à peu une colonie.

C'est ainsi qu'ils vont occuper l'espace proche et coloniser leur milieu.

La reproduction asexuée et formes de la colonie

La multiplication asexuée peut se faire par bourgeonnement latéral du polype ou par division axiale qui démarre au niveau de la bouche pour progresser vers le bas.

Ces différents modes de reproduction asexuée sont à l'origine des différentes formes de colonies.

Dans certains cas la séparation du polype-fille peut être totale dans d'autres plus ou moins partielle ( Galaxea sp puis Favia sp et Favites sp.).
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Galaxea
Favia
Favites




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le cas extrême où les polypes ne s'individualisent plus peut être illustré par Platygyra sp. dont les ouvertures buccales s'alignent en formant des méandres.

Ceci conditionne l'aspect des espèces.



Photo ci-contre
Corail cerveau

(Platygyra sp)
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MessageSujet: Re: L'univers corallien   L'univers corallien Icon_minitime1Mar 10 Nov 2009, 22:48

Conclusion : l'écosystème corallien Un écosystème corallien c'est l'ensemble des êtres vivants, du milieu et des relations qui lient les êtres vivants entre eux et avec leur milieu.

Les coraux sont le point de départ de nombreuses chaînes alimentaires (garde-manger) mais également constituent un habitat (maison) pour de très nombreuses espèces.

Les larves planctoniques des poissons y trouvent un abri pour se développer (crèche).

L'existence des écosystèmes coralliens dépend de nombreux facteurs dont nous avons déjà parlés et auxquels il faudrait ajouter les teneurs en calcium et en oxygène dissous de l'eau de mer, (voir document 14 ci-contre).
Lorsque l'ensemble des facteurs du milieu est favorable, la croissance
des sléractiniaires est relativement lente : de 1 à quelques centimètres par an.
La construction d'une barrière corallienne est donc un exercice de longue durée (A titre d'exemple, le complexe récifal de
St Gilles-La Saline est âgé de 8000 ans).























Température

>20°C - optimum entre 25°C et 30°C - maximum toléré 36°C pour permettre la calcification est de 36°C.
Eclairement

Suffisant pour permettre l'activité photosynthètique mais pas trop élevé cependant
Profondeur

Fonction de la transparence de l'eau, limite inférieure de 50 m environ.
Mode

Nécessité d'un renouvellement des eaux (alimentation, respiration, dispersion des larves)
Salinité

De 35 pour mille (normale), maximum de 40, la dessalure est mal tolérée (apport d'eau douce).
Turbidité

Influe
sur l'éclairement : des eaux claires sont nécessaires / l'apport de
particules (hypersédimentation) étouffe les colonies coralliennes.
Substrat

Nécessité pour se fixer d'un substrat solide et stable et d'une surface suffisante.

Document 14 : Facteurs écologiques abiotiques (S.E.R., vol.1 )


Par contre, des modifications des conditions du milieu importantes ou chroniques fragilisent l'écosystème corallienn.

Et, il est maintenant facile de comprendre que l'urbanisation importante et mal contrôlée des espaces littoraux puissent rapidement compromettre l'équilibre du milieu corallien et aboutir à terme à sa destruction.

Avec le récif corallien, ce sont de très nombreuses espèces animales qui disparaissent et c'est l'économie de toute la bande cotière qui est pénalisée.
Les coraux durs sont les constructeurs du récif. Il faut absolument les protéger, car moins il y a de coraux et moins il y a de poissons, de coquillage, de vie...


Beaucoup de coraux durs en bonne santé :
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Plongeur heureux
Coraux blancs, cassés, morts
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Plongeur pas content




Ressources locales :


Les fiches Région Réunion "Sensibilisation à l'environnement récifal" (Vol. 1), R. Troadec et l'ouvrage "Les coraux " de B. Robin, C. Petron et C. Rives, aux éditions du Pacifique ont été des sources précieuses pour réaliser cette présentation de la biologie des coraux.

Les diapositives des collections du CRDP peuvent apporter des illustrations.

L'association Parc Marin de la Réunion distribue des plaquettes et un fascicule "Le monde merveilleux du lagon" qui propose une approche ludique de la vie en milieu corallien.

source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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